Ceci est le deux-cent-cinquante-troisième article de mon Journal, commencé le samedi 20 octobre 2018. Après Camille vient à Paris et elle repart (c’était avant le virus, ça prend fin quelques jours avant le premier confinement, 260 000 signes) et Paris-Plage (les faits se déroulent sur une période qui va du 17 mars au 5 septembre 2020, 317 000 signes), j’écris un recueil de formes courtes intitulé L’Éternité avec des chips. Mais aussi un nouveau récit intitulé SUD-SUD-EST, sous-titré La totalité du texte plus la dégradation. Par ailleurs, je relance la série des peintures blanches (gesso, acrylique, plastique et papier), et je travaille à de nouveaux projets photo. Collections exclusives, et la maîtrise des coupes. Horizon dystopique (pas plus que ça), tout acte de terreur. Les militants de la pulsion de mort s’agitent, pathologique. Ici comme toujours. Esthétisation de la ruine, note dégradée, fonds indiciel et peut-être même qu’on se fait un peu chier. Manuel de survie en zone difficile, potentiel d’excitation du public. Une autre Guerre, vocabulaire. Des mesures d’exception, des protocoles autoritaires. La vie en face un champ de mines, montée constante d’adrénaline. Le monde comme tentation et comme menace, des boules de lumière envoyées dans l’espace. À Paris aussi, le ciel est immense.